dimanche 30 septembre 2012

Le coin des petits 3 - Le sucre de palme par Paco


On a été voir des gens qui fabriquaient du sucre de palme.




On coupe les branches en haut du palmier, là où il y a des petits fruits qui naissent, et on accroche un tuyau pour récupérer le liquide qui continue d'arriver dans un bidon.


Après, on le met sur le feu dans une grande poêle avec un panier en bambou pour pas que ça déborde.



C'est bon! Ça a le goût d'un bonbon au caramel! Mais c'est très chaud!


En refroidissant, ça devient dur comme un bonbon à sucer. Les gens qui le fabriquent le vendent quand il est très dur. Ceux qui l'achètent l'écrase et s'en servent de sucre.


Devinette pour les copains:


A quoi servent les trous sur le palmier?



Ca sert d'échelle pour grimper au sommet du palmier et attraper le bidon.


A bientôt les copains.

Paco






Le coin des petits 2 - Le cacaoyer par Oyana


Lundi 2 octobre, nous sommes parti vers Sukamade.
Nous avons pris un 4x4 car la route est très abîmée.
En chemin, nous nous sommes arrêtés dans une plantation de cacaoyers.
Les fruits s'appellent cabosses. Les cabosses sont rouges ou vertes. Quand elles seront jaunes, on pourra les cueillir.
La cabosse contient beaucoup de fèves de cacao.
Il faut gratter la peau blanche pour voir la fève.
Après, ils les font fermenter, sècher et griller avant ed les vendre aux chocolatiers.
Oyana

Java - On the road to Sukamade


Carte Java est
Après la belle journée passée aux côtés de Fendi (selamat datang di Jawa), nous décidons de renouveler l'expérience en partant le lendemain matin à Sukamade.
Située au coeur du parc national de Meru Betiri, cette plage se voit "foulée" chaque soir par une ou plusieurs énormes tortues. Après avoir traversées bien des courants, elles reviennent pondre là où elles ont vu le jour.
De plus, divers visites viennent interrompre la longue séance de tape-cul nécessaire pour y aller et la fin du trajet avec traversées de rivières, chemins pentus et ornières excite déjà les petits.
Fendi déboule un peu plus tôt que prévu...on pourrait même dire qu'il nous a sorti lit...de son large sourire, il nous annonce le partage du tour avec 3 autres personnes. La jeep, on va dire qu'elle est prévue pour 7 personnes. Fendi + chauffeur + 3 personnes + nous = 9 personnes! Pour un trajet qui secoue un peu, on va pas dire qu'on s'est réjoui tout de suite! Le prix est revu à la baisse. On charge les petits sur le toit et les bagages dans le coffre et zou c'est parti! ;-)  Espérons que nos 3 convives ne soient pas trop grands!
Nous arrivons à leur hôtel et voyons arriver Tom. Joli bébé de 2m02. S'ils ont tous ce gabarit, nous serons bien calés dans la jeep. Kévin et Landers (au-dessus du 1m80) le suivent. Tout ce p'tit monde parvient à s'insérer dans la boîte de transport. Et c'est parti pour 4 heures de route, bien calés (en hauteur comme en largeur pour nos 3 amis!Nos co-voitureurs sont belges, parlent flamand et sont bien meilleurs francophones que nous anglophones! Le contact passe de suite avec les enfants avec qui ils partageront de nombreux moments de jeu.
Plantation de cacaoyers, d'hévéas et producteur familial de sucre de canne sont au programme. (cf "Le coin des petits 2" et à venir).
A midi, arrêt dans un p'tit warung au milieu de nulle part. Cuisine simple et pas mauvaise, toilettes rudimentaires (le seau et la main gauche...), mais savon pour se laver les paluches.
Fin du trajet un peu remuante: les plus grands font la poule pour préserver leur nuque pendant que les petits s'accrochent!
Arrivés au parc, nous découvrons la chambre: grande et spartiate (3 en travers sur le grand le lit et un sur le lit simple, douche à la casserole, pas de moustiquaires et plafond très haut plus d'autres locataires qui n'incitent pas à se lever la nuit pour assouvir un besoin...)
Dépose des bagages, débarbouillage en règle et visite de la nurserie (détail dans un prochain "Le coin des petits")
Nous traversons un brin de "rain forest" (des singes se balancent d'arbre en arbre sur notre passage) pour aller relâcher une 60aine de bébés tortues sur  la plage. Paco et Oyana s'occupent du seau pendant le trajet. Nous surprendrons le Pac's en plein discours avec les tortues :"Encore un peu de patience. Vous allez bientôt retrouver votre maman. Ce n'est plus très loin!"
Ces bébés tortues qui n'avaient connu que la nurserie foncent à la vitesse d'un escargot au galop et sans l'ombre d'un doute vers l'océan. C'est émouvant de les voir se démener pour rejoindre l'eau, puis lutter contre les vagues avant de prendre le large.
18H00. Retour à la cantine du camp pour se remplir l'estomac (plat unique pas ragoûtant pour les grands et frites pour les petits)
19H00. Préparation du squat sur la plage dans l'espoir d'apercevoir une tortue pondre.
21H00. Les petits commencent à fatiguer.
22H00. Toujours rien.
23H30. Mise à l'horizontale dans la chambre un peu frustrés. Les rangers devant nous prévenir en cas de venue d'une tortue.
Lendemain. 07H00. Fendi nous emmène au couvoir. Une tortue a pondu 174 oeufs cette nuit. Les rangers  ont aperçu les traces et trouvé les oeufs pendant la ronde de 04H00. Mais la tortue avait déjà regagné l'eau. De la frustration nous passons à la déception...Grrr!
Nous enterrons les oeufs profondément dans le sable du couvoir. Ici, les bébés sont à l'abri des prédateurs et pourront plus facilement survivre en attendant d'être prêt à rejoindre l'océan.
P'tit déj' des humains et p'tit déj' des copains de la forêt dans les poubelles du camp (cf vidéo).
Sur le chemin du retour un p'tit trek d'une heure dans la jungle nous mènera à Paradise beach (CQFD)

Ce fut un beau moment partagé avec Fendi, Tom, Landers et Kévin (qui, alors que nous n'avions plus de batteries, a  partagé ses belles photos avec nous (cf vidéo)). Un grand bonjour depuis Kuala Lumpur s'ils retrouvent la trace du blog.

Vanes et Lolo





samedi 29 septembre 2012

Selamat datang di Jawa


Petit flashback: Nous devions faire l'ascension du Gunnug Batur. Mais la veille au soir; le couple nous accompagnant s'était décommandé. Puis après avoir rencontré un autre couple revenant de Java, nous avions décidé de nous rabattre sur le Kawah Ijen (bien plus joli selon leurs dires):
Nous v'là donc embarqués sur un ferry pour Java (15 000Rp = 1,25 euros pour les 4)
ferry (Gilimanuk (Bali) - Ketapang (Java))
Sur le raffiot nous faisons la connaissance de Fendi, un guide javanais de retour de Bali. Nous papotons le temps de la traversée (1 heure). Il nous tuyaute sur un hôtel pas cher et se propose de nous dégoter un transport bon marché jusqu'à Banyuwangi (ville de départ pour le Kawah Ijen). Fendi, c'est l'homme qui tombe à pic. Car nous étions partis à Java la fleur au fusil.
Chartérisation d'un bemo (becak mobil) pour 15.000Rp les 15 km. La portière ouverte ne gêne aucunement le pac's qui s'endort illico.
Banyuwangi est à l'opposé des villes balinaises (aucun touriste à l'horizon). Nous arrivons dans un homestay, sorte d'hôtel où les travailleurs venus d'autres régions louent des chambres au mois. Les piaules sont propres, pas chers (60.000 Rp/nuit) et nous profitons du wifi.
Fendi, le guide rencontré sur le ferry, nous y rejoint pour discuter du Kawah Ijen et rendez-vous est pris pour cette nuit à 01h00. Il nous donne quelques infos sur les environs de l'hôtel puis prend congé.
La faim au ventre, nous suivons ces indications est allons nous ballader en quête de nourriture. Et là, c'est la grande surprise! On nous avait présenté les javanais sous un jour un peu sombre et c'est tout l'inverse que nous vivons. Chaque passant croisé nous gratifie d'un sourire large comme un fronton et nous salue chaleureusement. De plus, aucun vendeur ambulant ne vient vous alpaguer (ce qui après Lovina et Ubud est appréciable).
Nous utilisons les notions accumulées depuis notre arrivée pour discuter avec les gens rencontrés (ici, on ne vous accoste pas en parlant anglais, ce qui en dit long).
Dans la soirée, sur les coups de 22h00, en checkant le site de l'ambassade de France, nous nous apercevons qu'il déconseille formellement l'approche du volcan Ijen dont l'activité a atteint le niveau 3 le 24 juillet. Nous appelons aussitôt Fendi pour annuler la sortie de la nuit. 10mn plus tard, il est à l'hôtel. Ensemble nous allons checker des sites indonésiens puis internationaux sur l'activité des volcans, mais note décision est prise: pas de Kawah Ijen. Nous disons aurevoir aux 100.000 Rp versées cet après-midi et à Fendi; ne pensant plus le revoir.
Mais, le lendemain matin, aux environs de 07h00, nous entendons un jeune enfant dans le patio. Je sors et tombe nez à nez avec Fendi et son bébé.
Il nous propose de venir chez lui prendre le thé avant d'aller découvrir Banyuwangi et ses environs en scooter gracieusement.
Rendez-vous est pris pour 09h00. Nous allons passer une superbe matinée et profiter des explications de Fendi, qui de tous les guides rencontrés jusqu'ici s'avèrera être le meilleur.
Cueillette de mangues devant chez Fendi. Puis, à califourchons, prêts pour la ballade. Paco sait loucher.
Nous lui demandons d'éviter les routes trop fréquentées et de conduire tranquillement.
Il nous emmène à l'extérieur de la ville, à travers rizières et plantations de tabac.
Arrêt pour discuter avec les paysans. Les plants de riz sont d'abord plantés dans une petite parcelle très dense puis coupés (photo homme de dos penché), puis ils sont repiqués (groupe de femmes photos 2 et 3) Arrivés à maturité, ils sont coupés et passés dans un tonneau ressemblant à une petite moissonneuse batteuse fixe artisanale permettant de séparer le riz de la tige.
Plantation de tabac et séchage du tabac sur le bord des routes. Tabac testé et approuvé par nous (hypothétiques non-fumeurs)
Pause dans le coin des pêcheurs.
Retour en ville et visite d'un temple chinois mêlant confucius, Bouddha et certaines divinités hindouistes.
Gado gado dans un warong, un régal...
Retour au homestay. Petits et grands ont passé une super matinée. Merci à Fendi pour sa gentillesse, sa patience avec les enfants et le partage de ses connaissances.
Rassurez-vous les parents, c'est pour la pause devant le homestay. Et puis rentrer à 4 sur un scoot c'est aussi une question de gabarit...
Au prochain épisode, cap vers Sukamade et le retour du Kawah Ijen (du lard ou du cochon?)....

Overblog censuré




Pour rappel le premier blog est toujours actif, mais nous sommes dans l'impossibilité d'accéder à l'interface. Overblog étant censuré ici... Pour garder un ensemble cohérent, j'ai rapatrié les articles écrit précédemment dans:




mercredi 26 septembre 2012

Bali - route vers Lovina

Avec beaucoup de retard, voici la vidéo de Lovina (Bali) par où nous sommes passés avant de rejoindre Java.



lundi 24 septembre 2012

Journée peinture au village


Vivre au milieu de peintres, c'était trop tentant pour Vanes'.
Voici quelques clichés de la séance.
Début de la leçon. Vanes' dessine le motif au crayon puis le repasse au feutre fin.
Etape suivante: pose et étirement des ombres. (Kézako?) On repasse certains traits au pinceau fin avec de l'encre de Chine, puis avec un pinceau plus gros trempé dans l'eau, on étire l'encre en la diluant pour marquer des zones d'ombre.
Vue de la table de travail. Irak guide Vanessa. Le résultat après 2 heures 30 de boulot. Puis pause déjeuner.
Irak nous propose une noix de coco. Nous acceptons en pensant qu'il en a chez lui...Mais nous le voyons partir la tête en l'air en train de jauger les cocotiers environnants. Et hop, le v'là qui grimpe. Oyana a juste le temps d'attraper l'appareil photo pour figer la scène. Son frère, Nyoman, l'ouvre à la machette. Le dessert est servi!
Vanes' reprend les pinceaux et nous, nous explorons les environs. Celle du haut, pattes écartées faisait une assiette à fromage. Brrr
Pendant de ce temps, par superposition de couleurs en commençant par la plus claire, la mise en couleur avance. Le remplissage du fond parachève le travail. Il se réalise à l'encre de chine.
Les enfants se sont également essayés à l'exercice. Les peintres leurs avaient préparés des dessins aux crayons, ils devaient réaliser les ombres.
Le résultat final. 5 heures auront été nécessaires pour achever la peinture. Merci à Irak, Nyoman ainsi qu'à leurs épouses pour cette agréable journée.